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Les Négociations Annuelles Obligatoires 2024, c’est maintenant ! Veuillez trouver les revendications de la CGT !

Dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, la CGT réclame une reconnaissance du travail des salarié-e-s dans l’entreprise et des très bons résultats des années passées, se traduisant par une forte augmentation générale, versée de façon anticipée et rétroactive au 1er janvier 2024, et par des avancées sociales dans divers domaines.

Un budget de 7% de la masse salariale pour une augmentation générale de 300€ du salaire pour toutes et tous.

Un budget supplémentaire de 3% de la masse salariale pour que ST déploie de véritables réajustements pour :

. Gommer les inégalités femmes/hommes ;

. Valoriser l’expérience et l’ancienneté ;

. Les promotions ;

. Des augmentations individuelles.

Revalorisation de toutes les primes d’équipe (demande de négociations locales sur tous les sites).

Intégration d’une partie de la prime d’équipe pour tout changement d’équipe (qui provoquerait une baisse de la rémunération pour un temps de travail équivalent), afin de favoriser la mobilité.

Indexation des primes d’équipe, de transport et de panier sur le mieux-disant entre l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) et le budget NAO.

– TRANSPORTS :

. Transports collectifs gratuits, prise en charge à 100% par ST.

. Augmentation de l’offre d’accès aux transports collectifs, insuffisants sur certains sites.

. Remise en place des bus d’entreprise.

– EAU :

. Prélèvement dans les nappes phréatiques d’eau non potable (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui).

. Réutilisation de l’eau prélevée (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ; l’eau est traitée et rejetée dans la nature, c’est ce que ST appelle recyclage)

Pour aménager, sans délai, les fins de carrière de tous les séniors, et notamment les salarié-e-s posté-e-s.

Pour permettre aux salarié-e-s invalides de bénéficier de vraies revalorisations de leurs prestations (dont corrections du Salaire de Référence et de la Règle du Cumul…).

Pour reprendre les discussions sur le « maintien dans l‘emploi  » des « personnes sensibles » et/ou « en situation de handicap ».

Pour mettre en place des grilles de salaire ST, avec un plancher de salaire à 2000 euros brut, et avec une garantie, que le salaire de base pour les non-Cadres et l’appointement contractuel pour les Cadres, soient toujours au moins 10% supérieur, au SMIC et aux minima conventionnels.

Pour l’application de la loi pour les salarié-e-s de nuit voulant changer d’horaire, et pour un suivi quantitatif et qualitatif du traitement des demandes de changement.

Article L3122-12 du code du travail « Lorsque le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses, notamment avec la garde d’un enfant ou la prise en charge d’une personne dépendante, le refus du travail de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement et le travailleur de nuit peut demander son affectation sur un poste de jour. »

Article L3122-13 du code du travail « Le travailleur de nuit qui souhaite occuper ou reprendre un poste de jour et le salarié occupant un poste de jour qui souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise ont priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant à leur catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

L’employeur porte à la connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants. »

Pour un accès facilité aux temps partiels, notamment dans les unités de production, pour un outil dématérialisé pouvant tracer les demandes, les refus qui doivent être motivés.

Pour un intéressement égalitaire avec un montant minimum correspondant au salaire médian à ST.

Pour que la Journée de Solidarité soit offerte par ST à toutes et tous.

Pour une augmentation de la prise en charge par ST de la cotisation “Mutuelle ST”, à hauteur de 65%, comme pour la « Prévoyance ST », avec le constat d’un attachement des salarié-e-s à notre système de Santé et de Prévoyance solidaire et familial.

Pour la mise en place de la subrogation (en cas d’arrêt de travail pour maladie d’un-e salarié-e, la subrogation permet un maintien de son salaire à 100% ; c’est alors l’employeur qui perçoit directement les Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale (IJSS) qui sont dues au salarié par l’Assurance Maladie).

Pour l’augmentation du nombre de jours « enfant malade » rémunérés à 100%, porté à 3 par enfant et jusqu’à16 ans.

Réduction du temps de travail à 32h

Les demandes, que la CGT portera lors des prochaines réunions sont claires et émanent des échanges réguliers que nous avons avec les salarié-e-s.

Depuis 2020, le chiffre d’affaires et les bénéfices de ST n’ont pas cessé d’augmenter, et ce grâce au travail des salarié-e-s. Pourtant les politiques sociales, dont la politique salariale, sont loin d’être à la hauteur. Dans sa dernière communication, la Direction de ST France a beau tenter d’enjoliver la réalité, mais les faits sont tenaces. Chacun-e de nous sait très bien quelles ont été ses augmentations et ce qui se pratique dans les autres entreprises. Nos augmentations de salaire sont trop faibles et nous avons perdu en pouvoir d’achat, ou de survie pour les plus bas salaires. Et c’est parce que ST investit petit sur ses salarié-e-s que beaucoup sont partis.Cette année, alors que ST a fait le choix de nous engager dans une négociation marathon, soyons attentifs à ce qui va nous être proposé, dans un contexte où ST fait encore de très bons résultats. Et préparons-nous à aller chercher ce qui nous revient du fait de notre travail !