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Classifications et Rémunérations en Danger !

Initiées par l’union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) depuis septembre 2016, des négociations sur les classifications ont débuté dans le cadre de l’évolution du dispositif conventionnel. Les derniers accords qui régissent les grilles de qualification dans la branche datent de 1972 et 1975.

 

 

  • L’ancienneté : la prime d’ancienneté est considérée par le patronat comme un frein à l’embauche et au déroulement de la carrière. L’UIMM souhaite donc sa suppression.
  • Les seuils d’accueil : c’est la garantie d’un niveau de classification en fonction du diplôme acquis. L’UIMM entend exclusivement soumettre la classification et la rémunération à la définition du poste de travail et au “prix du marché”.
  • Qualifications : l’objectif du patronat est de légaliser les accords négociés dans les entreprises au détriment des accords de branches comme le prévoit  « la loi travail » .
  • Délai de carence CPAM : le projet de l’UIMM est de supprimer le délai de carence de 3 jours. En clair: l’employeur ne paiera plus ces jours. Si vous travaillez le week end, c’est l’équivalent d’une semaine de travail en moins sur votre salaire.

 

 

Le Saviez-vous ? ST a pendant des années déclassé les seuils d’accueils !

  • Les salarié-e-s niveau BAC rentraient au coeff 170, et c’est seulement depuis quelques années qu’ils entrent à 215 comme prévu par l’accord national sur la classification de 1975.
  • De même pour les salarié-e-s BAC + 2 rentré-e-s au coeff 240 au lieu de 255 jusqu’à la fin 2006, comme prévu par le même accord sur la classification. La direction applique enfin l’automaticité des changements de coeff depuis quelques années seulement.

Pour votre information,  l’affaire concernant le non respect de l’accord national sur la classification, soutenue par la CGT,  est actuellement jugée en Cours d’appel (6 salarié-e-s bac+2 de ST Crolles). Exigeons réparation !

Un argument de plus pour une autre politique salariale…