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NAO 2021 – Déclaration CGT à la première réunion du 25 février

La direction a annoncé vouloir conclure les négociations en une semaine, et a programmé des réunions pour les OATAM les 1 et 4 mars, et les 2 et 5 mars pour les Ingénieurs&Cadres.

Pour nous le contexte est clair. Vous avez décalé les augmentations de 2020 sur l’argument de l’incertitude liée au Covid. Puis dans les réunions de fin 2020, vous avez décrété un ciblage à 0% (et vous l’avez appliqué pour la grande majorité des salariés puisque 87% n’ont rien eu), alors que ces incertitudes étaient levées dans un sens positif pour l’ensemble de l’industrie des Semi-Conducteurs, ce qu’ont confirmé les bons chiffres 2020 pour cette industrie et pour ST. Par ailleurs les perspectives 2021 sont bonnes.

 

Donc, sachant que les augmentations de salaire sont quoi qu’il en soit nécessaires pour payer l’accumulation de l’expérience professionnelle, aucun obstacle financier ou de conjoncture économique n’existe pour que vous ayez une politique salariale 2021 forte et un rattrapage de la politique à 0 injustement infligée en 2020.

 

Le salaire étant la base de toute politique salariale, et le collectif étant négligé de longue date à ST, nous demandons donc en préalable une augmentation générale de 150€ des appointements bruts pour tou-te-s les salarié-e-s hors évolution de l’ancienneté.

 

Evidemment il faut y rajouter plusieurs choses :

  • Les budgets nécessaires pour les évolutions professionnelles;
  • Le budget de rattrapage des salaires des femmes;
  • Le budget pour respecter les minimas conventionnels, le SMIC hors primes, la construction de grilles de salaire nous mettant au dessus des minimas.

 

Par ailleurs nous sommes opposés à la division entre catégories socio-professionnelles et notamment si ceci est un biais aboutissant à un renforcement du variable qui se ferait au détriment des salaires. De plus, nous considérons que l’entreprise doit être un collectif, à la fois sur le plan des catégories et des territoires; les questions sociales doivent être traitées globalement et pas au sein des catégories.

 

Nous estimons qu’il y a à ST un gros problème de répartition des richesses, entre la sphère dirigeante et le reste des salarié-e-s, et qu’il est nécessaire d’y remédier; citons l’intéressement qui doit être égalitaire ou les actions gratuites qui doivent être, à partir du moment où elles existent, distribuées à tous et toutes.

 

Enfin, l’effort social de ST, à ce jour très insuffisante doit porter aussi sur les embauches et notamment la titularisation des CDD et intérimaires. Quant à la rémunération globale, que nous appelons nous statut social, il doit être renforcé, car dans bien des domaines ST est à la traîne.