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Egalité F / H & place de la femme dans l’entreprise : La CGT ST Crolles précurseur !

En Juin, Lancement d’une enquête contre le sexisme et les violences faites aux femmes
Après une enquête des élus CHSCT CGT de Crolles 1 débutée au CEA, nous avons lancé une vaste campagne pour dénoncer le sexisme, le harcèlement et agressions sexuelles. Nous avons récolté et exploité 150 enquêtes. Les nombreux événements sur site, dopés par les faits d’actualité, ont poussé la direction à agir.

Première rencontre de travail avec les CHSCT CR1 & 2, la direction, la médecine du travail le 20 décembre !

Fort de notre travail, un collectif de travail devrait être mis en place. Nous allons y participer activement afin d’enrayer ce fléau au sein de notre société, et d’apporter des avancées notoires pour les salariées.

La CGT a fait part de ses actions au sein de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie, ainsi qu’au niveau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Ces questionnaires devraient être déployés dans de nombreuses entreprises en France.

Au niveau national :

Le gouvernement français a pour l’instant pris une position a minima, en refusant de reconnaître les violences spécifiques auxquelles les femmes sont confrontées. L’ensemble des syndicats français affiliés à la CSI (CGT, CFDT, CFTC, FO) ont interpellé le Premier ministre.

Pour la CGT, il s’agit d’intégrer les violences au travail dans la loi annoncée contre les violences sexistes et sexuelles annoncée par Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

En présence notamment de Bernard Thibault (représentant des salarié·e·s français·e·s au conseil d’administration de l’OIT), Sharan Burrow (secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale) et Ernestine Ronai (présidente de l’observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis), la CGT a présenté ses propositions pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail.

5 mesures doivent être intégrées dans la loi :

> la mise en œuvre de sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas leurs obligations de prévention et la création d’une obligation de négocier sur les violences sexistes et sexuelles ;
>le maintien des CHSCT et la mise en place de référent·e·s violences, indépendant·e·s de l’employeur, désigné·e·s par les institutions représentatives du personnel, chargé·e·s d’accompagner les victimes, de diligenter des enquêtes ou des expertises et de suivre la mise en œuvre des mesures de prévention ;
> la mise en place d’une heure de sensibilisation obligatoire de tous les salarié·e·s, d’une formation de tou·te·s les manageur·euse·s, RH et professionnel·le·s en contact avec les victimes, le doublement des subventions aux associations et du nombre d’hébergements d’urgence ;
> la protection des victimes contre le licenciement et les sanctions, la prise en charge de l’ensemble des frais de justice par l’employeur et la reconnaissance automatique de leur situation en accident du travail/maladie professionnelle, la création d’un statut de la victime dans les procédures disciplinaires ;
> l’extension des prérogatives et moyens des inspecteur·trice·s et des médecins du travail.